Cécile Henryon
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Hypersensibilité

  • Une roche de lave suspendue au dessus d'une coquille d'oursin. La menace de la brisure. Le jeu de la fragilité.
  • Visage de jeune femme portant comme un appareil oculaire fait de fleurs et leurs tiges, attaché avec un fil à la tête.
  • Une pivoine rose en train de s'ouvrir mais dont les pétales ont été cousus, retenus, et liés les uns aux autres, par un fil rose foncé. La fleur est photographiée devant un fond bleu.
  • Deux bras dans une position étrange et dansante, dont l'une des mains touche du bout du doigt une plante suspendue à un fil par ses racines. La plante est une sensitive, une plante connue pour se retracter lorsqu'on la touche. Le doigt qui touche la sensitive se colore de vert marquant les échanges naissant de ce contact.
  • Sur un fond vert, on voit le 3/4 dos d'une femme, peu vêtue, à laquelle est attachée une seule tige se prolongeant en un large bouquet de fleurs blanches s'épanouissant à hauteur de ce qui serait la place de la tête de la femme, cette tête ne se distingue pas et est donc remplacée par ce bouquet de fleurs.
  • Hypersensibilité - Bouillon saturé
  • Femme aux cheveux longs et humides, positionnée de dos et courbée. Son visage est caché par ses cheveux et elle semble se ployer sous une boule de lianes formant un nuage au dessus de sa tête et efleurant son corps de certaines de ses tiges descendantes.
  • Un ventre d'homme très creusé, créant une cavité. Devant ce creux au ventre plâne, suspendu à un fil, un gros oeuf bleu, un oeuf d'émeu. le fond de l'image est uni et bleu.
  • Femme arabe enveloppée dans une couverture verte, la couverture evoque une forme humaine. Consolation, peine, madone.
  • Nature morte. Un vase évoquant un volcan à deux sorties, deux fleurs fanées en sortent; et des fils rouges en coulent, sur un fond vert sombre.
  • Image extraite de la série artistique : "Hypersensibilité".
Jeune femme les yeux grands ouverts, les cils prolongés en fils accrochés à un mini cintre. Cou sombre séparant ainsi la tête du reste du corps. fond bleu turquoise sombre.
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En 1996, La psychiatre et chercheuse en psychologie Elaine Aron ouvre ce nouveau champ de la psychologie qu’est l’hypersensibilité. Définie généralement comme une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec difficulté par la personne concernée elle-même ou perçue comme « exagérée », voire « extrême », par les autres.

On associe souvent cette caractéristique aux personnes à Haut potentiel intellectuel, des tests permettraient même un « dépistage » ou à certains troubles psychiques comme par exemple la bipolarité. Un engouement récent pour ce concept amène notamment les neurosciences à s’interroger sur le sujet. Le fait que ce soit un nouveau domaine d’exploration des sciences de la psyché et la pluralité de son expressivité font de l’hypersensibilité un concept controversé.

En découvrant l’hypersensibilité, j’ai pu poser un mot sur un aspect de mon tempérament mais en creusant le sujet toutes les définitions et interprétation de ce concept ne m’ont pas toutes parlées. A travers ces images j’ai voulu donner ma définition de l’hypersensibilité telle que je la vivais, et tout d’abord surtout comme je la subissais, mais aussi en lui reconnaissant les atouts qu’elle m’apportait.

J’ai souhaité intégrer ma propre sensibilité aux objets, aux mouvements des corps, aux nuances de couleurs à travers des mises en scène. Chaque image représente les multiples aspects de mon ressenti, des aspects récurrents évoqués dans les témoignages et études sur l’hypersensibilité.