Cécile Henryon
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Vanité Parasite

  • femme à la longue chevelure dans une ville nouvelle
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Composée de 16 photographies
Tirages jet d’encre Fine Art contrecollés sur Aluminium avec châssis (numérotés et signés)
Edition en 2 Formats : 100x80cm ou 48x60cm

Dans cette série, des sujets vraiment personnels, comme cette ville familière et un rêve de petite fille, se mêlent à la neutralité de façades impersonnelles et de visages inexpressifs.

Vanité Parasite représente un monde où les chevelures sont comme animées par leur volonté propre. Elles vivent tels des parasites sur le corps, jusqu’à prendre le pouvoir sur la vie de leurs hôtes, pour la réorganiser à leur avantage.

Les femmes sont comme vides, peut-être ce sont elles laissées dévorer par ces cheveux qui font leur orgueil? Par la mise en scène, j’ai souhaité introduire ce qui m’intéresse le plus dans la photographie c’est à dire l’imaginaire au sens où Clément Rosset  le définit : un  “ coefficient de bizarrerie ”  affectant le réel ordinaire, ici le réel photographique.

J’ai vu leurs chevelures de lumière
s’étaler le matin sur un monde de désordre
et dans une vague volontaire
déployer leurs troupes ouvrières.

Ici et là,  d’un corps qu’ils égrainent,
se déploient telle une mer avide
des cheveux, Ô ondes souveraines,
qui résolument se faufilent.

Elles caressent le viril et l’entrainent
dans leur décor de séductrices
vers un univers factice
d’une harmonie douce et claire

Si de la femme elle est l’orgueilleuse beauté
et même si par cette vanité leur âme en est rongée,
elle réorganise le monde au charme de son ère
et donc l’envoûtante chevelure continuera de plaire.